Accueil On fait quoi ? « Qui veut récupérer la cause LGBT? »

« Qui veut récupérer la cause LGBT? »

France Culture a réalisé le 4 août 2018 une émission consacrée aux instrumentalisations des luttes LGBTQI.

Ici, le lien vers l’émission : https://www.franceculture.fr/emissions/le-magazine-du-week-end/qui-veut-recuperer-la-cause-lgbt-a-la-recherche-de-la-culture-surf?fbclid=IwAR380vf_bd_sa77GNNpgTxwokuzBG8vCgDcPXLqmxK_5ga6lo-QCEjBD3Fk

Etaient présent.es : Jean Stern, journaliste pour La Chronique d’Amnesty international et auteur de Mirage gay à Tel-Aviv  aux Editions Libertalia, Antoine le Blanc, Maître de conférences à l’Université du Littoral à Dunkerque, et actuel Président du Comité National Français de Géographie, il est également co-capitaine de la délégation française aux Gay Games, et Diane Leriche, co-présidente d’Acceptess-t.

Bravo aux trois intervenant.es pour leur lucidité sur les politiques en cours dans Paris et dans notre pays. Saluons entre autres certains des éléments apportés par Diane Leriche :

  • Paris, « ville refuge » selon Anne Hidalgo avec ses passages piétons arc-en-ciel…, « ville refuge » où l’on met des rochers sous les ponts pour empêcher les migrant.es de s’y installer,
  • la terrible loi Asile et Immigration, l’expulsion prévue de #MoussaCamara et des malades du VIH. Elle a pu parler des violences policières,
  • la relégation d’Act Up-Paris et AIDES, associations historiques de lutte anti-sida en queue de cortège de la Pride, et de l’action Stop au Pinkwashing – Pride 2018,
  • ce détournement de la Marche des Fiertés : c’est aujourd’hui une technoparade commerciale orchestrée par l’interLGBT où ce sont des hommes gays blancs cis aisés qui décident, alors qu’à l’origine, à Stonewall…,
  • la précarisation des femmes trans migrantes et travailleuses du sexe face à l’absence de toute prise en charge par l’État,
  • l’absence de discours clair du gouvernement sur le droit à l’autodétermination des trans et sur la PMA,
  • l’absence des premières personnes concernées sur les plateaux, et l’absence d’Acceptess Transgenres dans les conférences des Gay Games